Humeurs automnales en jaune et bleu
Aucun article, aucune nouvelle, un silence comparable à celui de la rue des Gras un dimanche d’Août… La rumeur enfle : j’aurais quitté l’Auvergne avec femmes et enfants ! Que nenni, sombres colporteurs de mensonges, je suis toujours là, aussi indéboulonnable que Morgan Parra à une table de Poker ! Si je ne vous ai pas donné de nouvelles, c’est que mon intégration à Clermont est quasiment devenue une occupation à plein temps. Je cours les fêtes patronales, rosières en tout genre, truffades géantes et autres saucissons à l’alambic ! Et pour parachever cette intégration et les dix kilos supplémentaires qui l’accompagnent, quoi de mieux qu’un match dans la mythique antre de l’ASM, le Marcel Michelin !
Profitant du désamour temporaire des certains supporters pour leur équipe (ils n’ont fait que Vice Champion d’Europe ces tocards !), j’en profitais pour me procurer des places pour les premiers matches. Voici donc ma saison automnale et rugbystique en 4 mois de mauvaise humeur.
Ma mauvaise humeur d’octobre
Pourquoi commencer par octobre et non par septembre ? Déjà, parce que je n’ai rien à écrire sur le mois d’octobre ! Mais aussi parce que j’ai un enchainement logique entre ma chronique de septembre et celle de novembre, parce que je fais ce que je veux, parce que je le vaux bien et parce que nous sortons tout de même de deux mois qui ne servent à rien. Si quelqu’un trouve une quelconque utilité à octobre et novembre, qu’il me le dise : moi, je n’en vois pas ! C’est le froid sans la neige, ce sont les jours fériés sans les fêtes, ce n’est plus la rentrée mais c’est loin des vacances… C’est nul ! D'ailleurs, si l’on change six lettres à « automne », ça fait « raclure », ce n’est quand même pas un hasard… Que quelqu’un ose me contredire et je l’exclu de ce blog sur le champ!
Ah, ça fait du bien, je vais pouvoir vous parler de ma mauvaise humeur maintenant !
Ma mauvaise humeur de septembre
J’avise donc sur le site www.asm-rugby.fr un alléchant Clermont / Toulouse où tout bon étranger désirant s’intégrer en pays arvernes ferait bien de s’afficher. Deux semaines avant, je refuse donc toute invitation le samedi soir pour être à 20h00 devant mon PC, prêt au combat pour décrocher la clé de la terre promise : une place en tribune Philipponneau (je vais en Tribune Auvergne, mais je veux éviter les répétitions, j’écris souvent Auvergne dans le blog…. Ah, ben c’est raté du coup !). Sous prétexte que les deux matches sont proches dans le calendrier, ne voilà t’y pas que ces fourbes en profitent pour me refourguer un pack, même pas de bière, avec deux places supplémentaires pour un ASM/Bayonne dont tout le monde se bat le coquillard. Ca n’a pas manqué, même les bayonnais se foutaient de ce match comme d’un joueur de curling sur un fronton de pelote basque. Ils ont pris 55 à 0 ! Pottoka, la pauvre mascotte de l’Aviron Bayonnais, a même dû trouver un nouveau boulot. Un contrat pour les lasagnes Findus je crois.
Ma mauvaise humeur de novembre
Loin d’être découragé et toujours supporter des jaunards, je tente un troisième match (en deux achats de places, vous suivez ?). Et là, erreur fatale, j’avais oublié la malédiction du mois novembre ! (Quel talent d’écriture, une référence à l’introduction, on applaudit, on sort les tifos, les quatre tribunes ensemble !!!!!). Et en novembre, à Clermont, il fait froid, et même très froid dans les tribunes du stade. Dès lors que, inspirée par Carrefour, la température devient positive, un vent sournois souffle à son secours pour vous faire ressentir les -10° de rigueur à cette période de l’année. A la limite, pour les bras, vous souffrez d’engelures au second degré qui ne nécessitent qu’une courte hospitalisation. C’est pratique en plus, le CHU est juste en face. Mais pour vos pieds, rien à faire, amputation et direct au rayon abats de chez Picard !
Ma mauvaise humeur de décembre
Enfin, les résultats sont là, l’ASM est champion d’automne, et comme dit le proverbe : avec l’ASM, Noël au balcon, Pâques dans le fion ! Je sais, c’est vulgaire, mais ça rime, je ne suis pas Arsene Vernemouze non plus. Décembre arrive, les calendriers de l’avent, le sapin, la joie, la neige…
Mais un grand malheur va s’abattre sur Clermont et sur le prochain article de ce blog :
L'OUVERTURE DU GRAND CARRE JAUDE !
Alors, Mefia Te et bonne chance à tous !